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mardi, mars 06, 2018

Merci : C’est officiel, la LMM-01 est une vraie montre

Kickstarter, montres de designer, concept stores, marques de parfums ou de luxe aux univers bien loin de l’horlogerie, nombreux sont ceux qui à un moment donné, d’un geste passionné ou opportuniste se lancent dans la création d’une montre. Merci, le concept store Parisien du 111 boulevard Beaumarchais a franchi le pas et voici le résultat : une vraie montre mécanique au cœur Suisse et aux références de bon goût. On vous présente.

Merci LMM-01 pour La Montre Merci, première édition. Avant même de nous pencher sur la montre, laissez moi présenter Merci à tous nos amis non parisiens qui ne connaîtraient pas le concept store. Merci, ce n’est pas Colette, non non non. C’est un peu le temple du parisianisme version “bon goût”

Le fournisseur officiel de ceux qui, du haut de leur loft haussmannien, sourire sur les lèvres, se lovent dans leur kimono en lin bio en savourant leur granola, bio lui aussi. Le genre de magasin où l’on se sent bien et qui, sur un coup de tête, peut vous faire sentir un besoin viscéral d’acheter cette pince à Bonsaï en acier trempé au design soigné alors que votre dernier ficus vous a quitté il y a déjà bien longtemps.

Attention, pas de cliché bobo hipster parisien mais une excellente sélection de produits choisis avec amour, goût et soucis du détail. Des objets pour ceux qui aiment profiter simplement et bien entourés de ces petits instants volés, ceux qui comptent vraiment..

Papeterie japonaise et accessoires triés sur le volet, textiles, meubles, luminaires, librairie, un excellent café, arts de la maison et de la table, le concept store parisien couvre tout le spectre de ce qui peut possiblement constituer un vrai nid douillet, un chez soi qui a du sens. A voir cette montre pour la première fois ne fait pas exception : à première vue, elle est déjà pleine de sens…

Un boîtier stepcase de 37,5mm d’ouverture extrêmement bien fini et travaillé. Fond vissé et carrure sont brossés, lunette et extrémité de la couronne sont polis. Plexi bombé et anses percées ajoute un plaisir non dissimulé à cette création parisienne aux proportions soignées et aux dimensions idéales pour qui n’a pas des poignets format « tronc d’arbre ».

Autant au niveau de la boîte que du cadran contrasté, extrêmement lisible et plein de sens, les codes militaires des années 40 sont bel et bien présents. Le designer de cette pièce a sans nul doute déjà vu et certainement beaucoup aimé une certaine Longines 13-ZN ou son homologues WWW Dirty Dozen.

Cela pour notre plus grand plaisir d’ailleurs, tant ces références, évidemment, nous parlent. Le cadran aux marquages contrastés est disponible en blanc ou noir. Des choix de polices et de tailles extrêmement lisibles et clairs.

Les seuls détails qui n’en font pas une montre militaire sont deux touches de rouge : la grande seconde ainsi qu’une inscription discrète en quart de cercle à 6h, entre l’échelle des minutes et les index des heures.

Une inscription qui sur photo ne m’inspirait pas spécialement, je dois bien l’avouer, mais qui une fois en main est véritablement discrète et marque bien l’appartenance de cette pièce au concept store parisien.

Un choix moins fonctionnel que les autres mais qui fonctionne. Et encore, si l’on estime que l’une des fonctions de cette montre est de servir de vitrine de grande qualité au 111 Boulevard Beaumarchais… Bingo ! ue ça devient réellement intéressant. S’ils s’étaient contentés d’un mouvement quartz Miyota ou d’un mouvement mécanique Seagul pour animer cette montre, comme tout le monde, cela aurait déjà constitué une petite montre sympathique. Attendez un peu.

La version Quartz équipée d’un calibre suisse Ronda 513 est disponible au prix de 190€ pour ceux qui n’aiment pas remonter leur montre le matin. La version mécanique à remontage manuel est quant à elle équipée du calibre ETA 2801-2 à la réserve de marche de 42h et disponible au prix de 365€. Non, je n’ai pas oublié un 0.

Une véritable montre, tant au niveau du design et de la réalisation que du ressenti une fois la montre en main. Une pièce que l’on aura plaisir à remonter en buvant son café tranquillement. Un rituel qui pour ceux qui n’en seraient pas adeptes, est tellement agréable. Un instant durant lequel on prend le temps, son temps, et non pas celui de son téléphone ou de son micro-onde Une fois n’est pas coutume, voici un outsider qui a fait les choses correctement, sans prétention, mais diablement bien. Et dieu sait que nous les attendions au tournant, tant le concept store nous a habitué à son goût certain. Nous n’avons pas été déçus.

Merci nous prouve aujourd’hui encore une fois que lorsque les choix sont motivés par une véritable passion, doublée de connaissances historiques et d’une volonté de bien faire, le résultat peut être une véritable montre que l’on aura plaisir à porter, et que l’on pourra même transmettre le moment venu.

Pari réussi Messieurs, je ne vous dirais qu’un mot : Bravo… et Merci.

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Posted by A.Lange & Sohne Montre at 4:06 PM
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Merci : C’est officiel, la LMM-01 est une vraie montre

Kickstarter, montres de designer, concept stores, marques de parfums ou de luxe aux univers bien loin de l’horlogerie, nombreux sont ceux qui à un moment donné, d’un geste passionné ou opportuniste se lancent dans la création d’une montre. Merci, le concept store Parisien du 111 boulevard Beaumarchais a franchi le pas et voici le résultat : une vraie montre mécanique au cœur Suisse et aux références de bon goût. On vous présente.

Merci LMM-01 pour La Montre Merci, première édition. Avant même de nous pencher sur la montre, laissez moi présenter Merci à tous nos amis non parisiens qui ne connaîtraient pas le concept store. Merci, ce n’est pas Colette, non non non. C’est un peu le temple du parisianisme version “bon goût”.

Le fournisseur officiel de ceux qui, du haut de leur loft haussmannien, sourire sur les lèvres, se lovent dans leur kimono en lin bio en savourant leur granola, bio lui aussi. Le genre de magasin où l’on se sent bien et qui, sur un coup de tête, peut vous faire sentir un besoin viscéral d’acheter cette pince à Bonsaï en acier trempé au design soigné alors que votre dernier ficus vous a quitté il y a déjà bien longtemps

Attention, pas de cliché bobo hipster parisien mais une excellente sélection de produits choisis avec amour, goût et soucis du détail. Des objets pour ceux qui aiment profiter simplement et bien entourés de ces petits instants volés, ceux qui comptent vraiment.. Papeterie japonaise et accessoires triés sur le volet, textiles, meubles, luminaires, librairie, un excellent café, arts de la maison et de la table, le concept store parisien couvre tout le spectre de ce qui peut possiblement constituer un vrai nid douillet, un chez soi qui a du sens. A voir cette montre pour la première fois ne fait pas exception : à première vue, elle est déjà pleine de sens…

Un boîtier stepcase de 37,5mm d’ouverture extrêmement bien fini et travaillé. Fond vissé et carrure sont brossés, lunette et extrémité de la couronne sont polis. Plexi bombé et anses percées ajoute un plaisir non dissimulé à cette création parisienne aux proportions soignées et aux dimensions idéales pour qui n’a pas des poignets format « tronc d’arbre ».

Autant au niveau de la boîte que du cadran contrasté, extrêmement lisible et plein de sens, les codes militaires des années 40 sont bel et bien présents. Le designer de cette pièce a sans nul doute déjà vu et certainement beaucoup aimé une certaine Longines 13-ZN ou son homologues WWW Dirty Dozen.

Cela pour notre plus grand plaisir d’ailleurs, tant ces références, évidemment, nous parlent. Le cadran aux marquages contrastés est disponible en blanc ou noir. Des choix de polices et de tailles extrêmement lisibles et clairs.

Les seuls détails qui n’en font pas une montre militaire sont deux touches de rouge : la grande seconde ainsi qu’une inscription discrète en quart de cercle à 6h, entre l’échelle des minutes et les index des heures.

Une inscription qui sur photo ne m’inspirait pas spécialement, je dois bien l’avouer, mais qui une fois en main est véritablement discrète et marque bien l’appartenance de cette pièce au concept store parisien.

Un choix moins fonctionnel que les autres mais qui fonctionne. Et encore, si l’on estime que l’une des fonctions de cette montre est de servir de vitrine de grande qualité au 111 Boulevard Beaumarchais… Bingo ! Mais la bonne surprise n’est pas qu’esthétique, et c’est là que ça devient réellement intéressant. S’ils s’étaient contentés d’un mouvement quartz Miyota ou d’un mouvement mécanique Seagul pour animer cette montre, comme tout le monde, cela aurait déjà constitué une petite montre sympathique. Attendez un peu.

La version Quartz équipée d’un calibre suisse Ronda 513 est disponible au prix de 190€ pour ceux qui n’aiment pas remonter leur montre le matin. La version mécanique à remontage manuel est quant à elle équipée du calibre ETA 2801-2 à la réserve de marche de 42h et disponible au prix de 365€. Non, je n’ai pas oublié un 0.

Une véritable montre, tant au niveau du design et de la réalisation que du ressenti une fois la montre en main. Une pièce que l’on aura plaisir à remonter en buvant son café tranquillement. Un rituel qui pour ceux qui n’en seraient pas adeptes, est tellement agréable. Un instant durant lequel on prend le temps, son temps, et non pas celui de son téléphone ou de son micro-onde Une fois n’est pas coutume, voici un outsider qui a fait les choses correctement, sans prétention, mais diablement bien. Et dieu sait que nous les attendions au tournant, tant le concept store nous a habitué à son goût certain. Nous n’avons pas été déçus.

Merci nous prouve aujourd’hui encore une fois que lorsque les choix sont motivés par une véritable passion, doublée de connaissances historiques et d’une volonté de bien faire, le résultat peut être une véritable montre que l’on aura plaisir à porter, et que l’on pourra même transmettre le moment venu.

Pari réussi Messieurs, je ne vous dirais qu’un mot : Bravo… et Merci.

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Posted by A.Lange & Sohne Montre at 4:06 PM
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LIP Nautic-Ski Automatique : Une belle Dame, pas une ride.

Aujourd’hui est un jour patriotique. Patriotique chers amis, puisque nous allons parler de LIP, au passé comme au présent. Quand j’écris les mots L-I-P, c’est “Besançon” qui doit clignoter en couleurs vives dans votre esprit. Je ne veux aujourd’hui pas vous conter à nouveau l’histoire de la marque, mais parler d’un belle dame, aussi actuelle qu’ancienne. Une dame plongeuse, la Lip Nautic-Ski. Avec la plus récente au poignet. es années 50, marquent une “course” au calibre électronique. On retient les travaux de LIP, Elgin, Bulova ou encore Hamilton. Ne doivent pas vous être inconnus les Calibres 722, 725 et 910 développés par Elgin, l’Accutron de Bulova, et le fameux “R27” LIP.

En faisant partie des précurseurs, LIP s’inscrit donc dans les marques en tête de l’innovation ‘Electric”. Vive la République, vive la France. Le premier calibre électrique, et même “électromécanique” de la manufacture fait son apparition en 1952, et est le fruit d’une collaboration avec la manufacture Elgin, qui le présente en même temps de l’autre côte de l’atlantique, à Chicago.

Mais, dans ce rush à l’électromécanique, quelques ajustements devaient encore avoir lieu avant une sortie au grand public. En 1958. Hamilton avait été un tantinet plus rapide en proposant le calibre 500 de la très célèbre Ventura déstructurée. Inutile de vous dire que pour LIP le succès est grand. D’autant plus que la Suisse est à la traîne, et que la France triomphe. Jalousie, larmes, déchirements émotionnels.

Si je vous parle de cela, c’est pour une raison simple. Une raison contextuelle. Le succès entraine les moyens de l’innovation, et l’innovation entraîne la sortie d’une montre étanche à 200 mètres, souhait de LIP depuis un moment, réalisable alors. Ce n’est qu’en 1966 que la LIP Nautic apparaît, équipée du mouvement R017 à remontage manuel. Il faudra attendre l’année suivante pour la voir équipée d’un mouvement automatique.

Mais si je vous ai parlé de mouvements électromécaniques, ce n’est pas seulement pour vous remettre dans le contexte. Les Jeux Olympiques d’hiver de 1968 se tiennent à Grenoble, et LIP (aux côtés d’Omega et Longines) participe au chronométrage. À l’occasion de ces jeux, c’est la fameuse “Nautic-Ski” qui fait alors son apparition, équipée de son mouvement électromécanique R148. Pour la distinguer, le petit éclair sur le cadran, ainsi qu’un bracelet en métal ajouré des anneaux olympiques. Un must-have toutefois rare.

Ajoutons, pour finir, le boitier Super Compressor. Pas des moindres. Si vous avez bien appris votre leçon Heuer Monaco, et que vous vous souvenez que le boitier de cette Heuer avait été développé par Piquerez, rien ne vous surprendra ici. Aux grands boitiers les mêmes fabricants ! Le Super Compressor, breveté au début des années 1950, a cette particularité parfaite pour la plongée d’avoir une lunette interne tournante pour éviter tout incident. Le mot “Compressor” n’est aussi pas là par hasard. Plus l’on descend profondément, plus la pression à l’intérieur de la montre comprime le joint d’étanchéité. Élémentaire. La Nautic-Ski fait toujours partie des collections LIP années après années. Heureusement. Et elle n’a que très peu changé, ce qui marque encore son succès. Nul besoin d’en modifier les bons éléments.

Le boitier Super Compressor est toujours présent, pouvant supporter une pression de 200 mètres de profondeur avec ses deux couronnes striées. L’une à 4 heures sert à utiliser la lunette interne, l’autre à régler l’heure et la date. Attention toutefois à ces mentions d’étanchéité. Ici nulle crainte, car avec 200 mètres, on peut parler plongée. Et surtout lire des informations sous le niveau de la mer, index et aiguilles étant luminescents.

Ce qui rassure dans cette pièce, et qui est fidèle au succès du passé est évidemment le diamètre de 38mm. De bonne mémoire le diamètre de la première Nautic-Ski était de 36,5mm. Honnête.

Le mouvement qui donne vie à cette Nautic-Ski est Japonais, Miyota référence 821A. Je trouve toutefois dommage le fond transparent pour une montre historique de plongée. Au-delà des simples goûts, un boitier Super Compressor, c’est un fond plein, point à la ligne.

N’oublions pas de mentionner que le bracelet “Tropic” fourni avec la montre est plutôt agréable, souple, et de bonne facture. Ce qui ne fait plus légion aujourd’hui.

Que dire de plus plus 499€ ? Pas grand chose, à mon avis. Une pièce discrète d’histoire au poignet, les éléments caractéristiques d’une tool-watch, et des finitions plutôt propres. Une montre abordable donc et sans fioritures. Une pièce appréciée par de grands Hommes, avec une pensée toute particulière pour notre navigateur Eric Tabarly qui a beaucoup porté cette Nautic-Ski lors de ses longues sorties en mer, voiles au vent.

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MeisterSinger Néo Plus : Néo s’épanouie en 40mm

Une seule aiguille des heures qui parcourt un cadran ultra lisible et contrasté, nous connaissons déjà le signe de fabrique des montres MeisterSinger. Une petite date dans un guichet rond à 6h : voici Néo, qui nous arrive aujourd’hui dans une nouvelle déclinaison de 40mm par rapport aux 36mm d’ouverture de son aînée. Présentations.

Malgré son jeune âge et sa jusqu’ici petite ouverture de boîte, la plus “fifties” des montres MeisterSinger fait déjà partie des Best Sellers de la marque allemande à la mono-aiguille. Une lecture à laquelle on s’adapte extrêmement rapidement, une sobriété à toute épreuve ainsi qu’une date, discrète et centrée, pour ceux qui ne peuvent plus s’en passer. Le tout, bien sûr dans une élégante boîte fine et minimaliste de 36mm. Franchement, c’est vrai qu’elle a des atouts pour séduire.

Seulement, voilà : si les amateurs de montres anciennes que nous sommes apprécient particulièrement cette dimension contenue, 36mm est encore loin d’être la norme pour la majorité des gentlemen pour l’instant toujours habitués à porter des montres beaucoup plus large. Il est vrai que lorsqu’on perd entre 5mm et 10mm d’ouverture sur une boîte, ça peut paraître étrange à la première mise au poignet…

Voici donc une bonne nouvelle pour les amateurs de PloProf et de Radiomir aux poignets masculins qui souhaiteraient faire un premier pas dans l’univers élégant de de la Néo : Voici Néo Plus, qui passe en 40mm. On reste contenu.

On retrouve ici la même conception de boîte, design de cadran et même calibre automatiques ETA 2824-2 ou Sellita SW200-1. L’esprit est donc parfaitement conservé. Pas de boîte grossissant de façon exponentielle sur la tranche de la carrure. Non. Et heureusement.

Nous aurions peut-être, c’est vrai, encore plus apprécié une déclinaison en 38, ou 38,5mm, mais soyons réalistes, le vaste monde de ceux qui portent encore une montre mécanique au quotidien et ne se contentent pas de leur téléphone ou de leur micro-ondes, n’est pas forcément prêt. Pour les puristes aux fines attaches de 17cm, il y à Néo 36mm. Tout va bien.

Une belle et intéressante déclinaison Néo disponible en 5 coloris de cadrans et d’aiguilles qui séduira certainement et comblera ce petit vide classique avec dateur dans la gamme mono-aiguille. Avis à ceux qui se seraient fait dérober leur Néo 36mm par leur girlfriend… pour 1.290€, vous pouvez devenir “ce couple là”…

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La veste de travail Le Mont Saint-Michel : Un classique, ou presque.

Dans l’esprit des Rhabilleurs, vous l’aurez remarqué, le style et l’intemporalité prennent le pas sur la mode. Il y a peu de temps, je vous parlais avec joie des quelques vestes qui rendraient le sourire à un automne au ciel tirant sur le gris. Je voulais continuer en douceur, avec une belle transition que constituent les vestes Le Mont Saint-Michel. Du véritable workwear français, à l’histoire bien patriote et familiale, comme on aime.

La création de la marque remonte à la période d’avant Première Guerre, en 1913 pour être précis. Et le nom de la marque n’est pas une coincidence, car les premiers ateliers s’installent à quelques pas de cette belle Abbaye qui domine les longues étendues de sable.

C’est précisément là-bas que l’usine de bonneterie “Les Tricotages de l’Aa” y est installée par Caroline Lesaffre en 1919, pour y produire des articles en maille, évidemment, mais également pour venir en aide aux jeunes femmes qui ont perdu époux et frères dans les terribles combats de la guerre.

L’usine prenant plus d’ampleur, c’est en 1964 qu’elle s’installe sur le lieu historique du château de Monthorin, où elle peut élargir sa clientèle tout en conservant de la place pour ses bureaux et ses stocks. C’est alors le petit fils de cette Caroline, Patrice, qui a pris les rennes.

Tout commence en 1998 après qu’Alexandre, le fils de Patrice, reprenne la direction de l’entreprise et rachète la marque Le Mont Saint-Michel, pouvant alors y lier son savoir faire bientôt vieux d’un siècle. Le Mont Saint-Michel produisait alors des articles de base pour certaine catégories de travailleurs. Bleus de travail entre autres. À la confluence de ces deux héritages, le coeur d’Alexandre se tourne donc vers la maille et les tissus bruts qui reprennent les textiles portés par les travailleurs.

Connaissez-vous la Moleskine ? Une toile de coton en tissé serré, souvent recouverte d’un enduit protecteur. C’est ce tissu même qu’a voulu remettre au goût du jour Le Mont Saint-Michel, façon workwear. C’est justement de cette veste dont je veux vous parler. Ce tissu est de fabrication 100% française, l’assemblage est lui européen.

Nous adorons les choses simples, mais bien faites. Vous vous en doutez. Cette veste est la quintessence de la simplicité, sans pour autant négliger des détails fort bien réalisés. De la Moleskine de coton non doublée pour l’ensemble, trois poches plaquées (dont une sur la poitrine, très pratique pour les lunettes ou les Lucky), une boutonnière apparente. Sans oublier un bouton par manche

Un vêtement simple, qu’il convient donc de twister. La sobriété de la veste rend possible un grand nombre d’associations en dessous. T-shirt, polo, chemise, pull, chemise et pull. Toutes les combinaisons. Elle vient finir une tenue proprement, mais rien n’empêche d’y mettre un manteau fin par dessus, et

Quand on songe à du gros workwear façon usine du début du siècle, on pense à la veste bleue en premier lieu. Le classique, l’indémodable, qui se marie bien avec à peu près tout. Et avec laquelle on peut mettre un jean sans faire doublon façon Justin Timberlake en 2000.

Avec cette veste, et notre esprit patriote, nous avons choisi deux montres. Une Diver de chez William L. 1985 et une March Lab AM69. Des gars de chez nous. Au-delà de l’esprit français qui habite ces pièces, leur simplicité et leur côté très vintage viennent apporter une belle association pour la veste de travail.

Véritable veste de travail en moleskine de coton Le Mont Saint-Michel - March Lab AM69Véritable veste de travail en moleskine de coton Le Mont Saint-Michel - Diver de William L. 1985Véritable veste de travail en moleskine de coton Le Mont Saint-Michel - Diver William L.1985

On ne peut manquer l’esprit retro qui habite la March Lab, et sa couronne à quatre heure, surtout quand on connaît l’esprit de ceux qui ont forgé la marque. Le boitier de la William L. 1985 façon Diver des années 1970 résonne bien avec cette veste et ce pull, qui ferait presque croire à un Docker. Les Rhabilleurs au Havre.

Rien ne change par rapport au design classique de la pièce de travail, mis à part la couleur. Kraft qu’ils l’appellent. Une couleur très agréable, un tantinet plus dure à porter, mais rien de grave. Elle est juste un peu moins discrète que sa soeur bleue, mais se porte tout aussi bien.

Véritable veste de travail en moleskine de coton Le Mont Saint-Michel - MeisterSinger Néo PlusVéritable veste de travail en moleskine de coton Le Mont Saint-Michel - MeisterSinger Néo Plus

Je n’ai pas hésité à sortir la MeisterSinger Néo Plus. En même temps, qui peut me jeter la pierre ? Il me semble que le cadran crème se porte à merveille avec la veste, et que le marron du bracelet d’origine ne pourrait pas aller mieux avec. Et puis, la sobriété et la simplicité d’action de cette mono aiguille s’entendent plutôt bien avec le naturel décontracté de cette veste de travail.

Beau détail sur lequel conclure, Le Mont Saint-Michel a lancé une opération broderie sur ses vestes de travail. C’est simple, écoutez plutôt : jusqu’au 15 octobre à la boutique du 96 rue Vieille du Temple la broderie sera réalisée en quelques minutes sous vos yeux ébahis, et au-delà (et maintenant même) sur le site avec un petit délai supplémentaire. C’est pas bien compliqué, et ça ajoute un petit supplément d’âme à une veste très pure. Il faudra ajouter 9€ à une veste qui vous coutera 225€ si vous êtes un homme, 200€ si vous êtes une femme.

Vous aurez le choix dans la couleur des fils (plus de 12) et pour la couleur bien entendu. Mais pour la broderie, ma foi, on ne va pas choisir à votre place.

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Posted by A.Lange & Sohne Montre at 4:06 PM
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Seiko “Cocktail” : Ce classique des amateurs éclairés qui se révèle au grand jour

Longtemps restée l’une des montres phares d’un marché domestique japonais qui a une certaine tendance à conserver les meilleures choses sur ses îles, voici celle qui depuis 2010 a rapidement gagné son surnom de « Cocktail Time». Un sobriquet qui lui va à merveille, hérité de son association avec le Ishinohana Bar de Shibuya et le maître des lieux : Ishigaki Shinobu. C’est aussi certainement un peu à cause du soleillé flamboyant du cadran original d’un bleu presque indigo.

Quoi qu’il en soit, ces cadrans rayonnent aujourd’hui hors des frontières du pays qui les a vu naître. Dans la lignée Presage, voici aujourd’hui la Seiko ref. SSA341J1, la toute nouvelle déclinaison de cadran silver aux accents verts aujourd’hui équipée d’une réserve de marche. Il est temps de mieux faire connaissance…

Je ne vais pas revenir aujourd’hui et insister (encore une fois) sur l’importance de la manufacture Seiko, tant au niveau de sa riche histoire que de sa perpétuelle quête de perfection technique. Je ne parle même pas ici de son imbattable rapport qualité-prix sur bien des segments, passons.

Seiko “Cocktail” est simplement celle qui, si on adhérait à l’esthétique et à la couleur de ce cadran, faisait systématiquement partie, il y a bientôt dix ans, de toute jeune collection sensée. Pour beaucoup le choix idéal d’une première vraie montre, pour les bonnes raisons : calibre Seiko à remontage automatique et petite date, fiabilité et finitions avec en prime un véritable travail sur le cadran aux sept couches de vernis, détail que l’on avait jamais vraiment vu sur une pièce se positionnant au sein de cette gamme de prix. Beaucoup trop de bons points pour que cette pièce ne prenne pas son envol auprès d’un public d’amateurs. Un succès qui n’est donc pas volé, loin de là même…

Si la Seiko “Cocktail” de 2010 est une trois-aiguilles date au cadran bleu rayonnant, 2017 a vu arriver de nouvelles déclinaisons de cadrans et surtout une réserve de marche. Si le bleu originel reste de la partie sur les deux versions, nous avons vu naître cette année trois nouvelles déclinaisons de couleurs de boîtiers, cadrans et aiguilles. Une bonne initiative selon nous tant elle ouvre cette gamme à ceux d’entre nous qui n’assument pas forcément un bleu aussi engagé et rayonnant à leurs poignets. Je ne leur jette pas la pierre, j’en fais certainement partie de par mon classicisme en terme de choix de couleur de cadran. Mea Culpa.

Des cadrans silver, champagne, crème, gris anthracite, marron sunburst et bleu nuit qui rayonnent véritablement, l’une des signatures de cette collection, que l’on repère, à moins d’avoir de gros problèmes de vue, de vraiment très loin.

“Trimatic” n’est autre que le nom donné aux 3 inventions brevetées de la manufacture japonaise à savoir Spron, Diashock et Magic Lever. Elles sont présentes dans leurs mouvements automatiques et garantissent qualité et durabilité du calibre. Tout ça.

e Spron est un alliage, au même titre que le silicium, développé par le laboratoire des matériaux métalliques de l’université de Tohoku. Il est utilisé par Seiko pour réaliser ressort moteur et spiral pour ses qualités d’élasticité, sa solidité et sa résistance à la corrosion et à la chaleur.

Diashock, comme son nom le laisse suggérer, est l’antichoc Seiko qui protège parfaitement le pivot de l’axe de balancier en cas de choc, même répété. Encore une fois pas un hasard si les montres Seiko passent le test des ans…

Ce que Seiko à baptisé Magic Lever, c’est une invention qui ne date pas d’hier, mais de 1959. Il s’agit d’un levier en “V” qui facilite l’armement et permet de transférer toute l’énergie stockée au ressort moteur. Un système efficace, simple et durable repris par de nombreux horlogers depuis. Hors du Japon aussi, vous vous en doutez…

Voici en partie pourquoi les montres Seiko sont fiables, même lorsqu’on ne parle pas de “haut de gamme”. Le géant Seiko peut en effet se permettre d’appliquer son savoir-faire et son légendaire contrôle qualité à l’ensemble de sa production. Un fait d’arme très rare.

Et ce qui est peut-être même plus important et qu’on ne peut comprendre que si l’on s’attarde un peu sur la mentalité japonaise, c’est cette fierté toute nippone de ne jamais se compromettre. Cet engagement qui consiste à faire le mieux possible, peu importe ce que l’on fait, peu importe le produit ou son segment de prix. En voici un parfait exemple horloger.

L’une des montres Seiko qui a le plus contribué à la popularité de la gamme Presage hors des frontières nippones reçoit aujourd’hui (enfin !) la notoriété qu’elle mérite et fait même des émules. Une magnifique introduction à la belle horlogerie qui ne se pratique pas à des tarifs prohibitifs, puisqu’elle vous coutera 549€, sans faire de concession sur ce que la manufacture est capable de produire de meilleur : je parle ici de mouvements extrêmement fiables, robustes et bien finis ainsi que des éléments de design différenciants et instantanément reconnaissables. En quelque sorte, ce que l’on peut attendre d’une vraie montre…

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Posted by A.Lange & Sohne Montre at 4:06 PM
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Squale : De véritables montres de plongée techniques, historiques & abordables

Dans la quête de LA montre de plongée au look sexy, discret ou non et des capacités de survie qui nous permettent sans descendre vingt-milles lieux sous les mers de nous mettre dans la peau d’un aventurier, un vrai, les écueils sont nombreux et la route sinueuse. En effet, look de submariner et capacité d’immersion véritable sont loin de toujours résonner à l’unisson. Dans la quête d’une véritable montre de plongé pas inaccessible et dont l’histoire n’est pas née d’hier, voici Squale et la collection Tiger. Un petit peu d’Histoire pour commencer, car Squale est bel et bien une marque qui a un passé. Un passé glorieux même. Fondée en 1950 par Charles et Hélène von Buren sous le nom de Buren SA, la marque basée à Neuchâtel s’est immédiatement tournée vers le terrain inexploré des montres de plongée. D’abord en fabricant des boîtiers pour de nombreuses grandes marques, notamment Blancpain et sa Fifty Fathoms (1953), puis très vite sous le nom de Squale, dès 1959.

C’est en 1968 que les montres Squale accèdent à la notoriété et se font connaitre d’un plus large public lorsque l’équipe championne du monde de plongée à Cuba arbore l’une de leurs montres : la Master 50 atm.

Dans les années 1970, Squale donna naissance à la première montre étanche à 1000 mètres sans même avoir recours à une valve à hélium grâce à un ingénieux système de verre monté sur un support flexible et une lunette bidirectionnelle à pression. L’ancêtre de celle que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de “101 ATMOS”. Ces montres furent portées et utilisées en situation par de nombreux plongeurs de légende tels que Jacques Mayol et Enzo Maiorca , les deux apnéistes qui inspireront les personnages principaux du célèbre film de Luc Besson : Le Grand Bleu. Quelle meilleure carte de visite dans les années 70 alors que le “skin diving” est en pleine expansion ?

La société continua longtemps à fournir d’autres marques puis commença à fournir de nombreux corps militaires d’élite tels que la brigade de parachutistes Folgore ou les plongeurs de la marine italienne, renforçant encore davantage le mythe des montre-instruments à toute épreuve.

La société est toujours aujourd’hui familiale, non plus dirigée par les les descendants de Charles Von Buren, mais par ceux qui étaient depuis des décennies les distributeurs italiens de la marque. Pour avoir eu l’occasion de croiser la route de la petite équipe à Bâle il y a maintenant plusieurs années, je vous confirme la passion de ceux qui continuent à produire de vraies montres de plongée, accessibles, pour ceux qui descendent réellement “dans le bleu” . On les remercie chaleureusement.

Voici une montre de plongée, une vraie. Je vais laisser ses caractéristiques techniques s’exprimer, elles parlent d’elles-mêmes : Un design historique à l’ADN unique, étanche à 300M. Ce modèle robuste à certes une grande ouverture (44mm), mais est d’une grande finesse (à peine 10mm), ce qui n’est évidemment pas pour nous déplaire. Le poussoir rouge à 6h permet de déverrouiller la rotation de la lunette bi-directionnelle. Une véritable sécurité lorsqu’on sort la montre du bureau et au passage un élément de design différenciant qui n’est pas sans rappeler la grande époque PloProf… All good. Pour animer cet outil des fonds marins, un tracteur fiable de la confédération helvétique qu’on ne présente plus et que tous les horlogers, même les moins expérimentés, seront capables de réparer et de régler en éteignant la lumière. Encore un bon point.

Elément à prendre en considération sur ce modèle, la lunette est très large et réduit donc considérablement l’ouverture de cadran. Un détail qui réduit considérablement la présence perçue au poignet de cette boîte de 44m. Un avantage pour les attaches fines, mais attention aux gros bras, vous pourriez être surpris en enlevant votre Luminor.

Si l’on met de côté un moment d’égarement de la marque lorsqu’elle a lancé la 1545 qui malgré ses caractéristiques de vrai diver reprend une esthétique beaucoup, beaucoup trop Submariner à mon goût… nous sommes ici en présence de véritables “tool watches” comme il en existe aujourd’hui très peu dans cette gamme de prix. Une option à véritablement étudier en portant à mon humble avis un intérêt tout particulier aux modèles historiques de la marque : Atmos et Tiger en tête, suivi de la 1521 étanche à 500m. De véritables montres de plongée qui fonctionnent également dans le métro. Du matériel “heavy-duty” à l’esthétique soignée et aux calibres suisses. Forcément, ça marque des points ! Véritablement tout ce qu’il faut pour ne pas avoir peur de se mouiller, dans tous les sens du terme…

Si vous désirez plus d’informations avant de vous jeter à l’eau, voici plus de détails de la Squale Tiger sur le site d’Horel, son seul distributeur en France.

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Hamilton Khaki Mechanical: Pas une balade!

Les montres militaires nous fascinent par leurs fonctions, leur esthétique et bien évidemment leur histoire. Très prisées des collectionneurs depuis une vingtaine d’années maintenant, nous avons vu leurs prix s’envoler et nombre d’entre elles devenir inaccessibles pour beaucoup d’entre nous. Ne baissez pas les bras, il existe pourtant une montre militaire qui possède bien des qualités, née en 1937 et que l’on trouve toujours en collection pour moins de 400€. Laissez-moi vous présenter la Hamilton Khaki Field Officer Handwinding et vous raconter son histoire. Une bien belle histoire… A tous les sceptiques qui douteraient encore de la légitimité de la Hamilton Khaki Field de la collection actuelle, laissez-moi revenir en arrière un instant et vous raconter une petite histoire.

Hamilton Watch Company a produit des montres à usage militaire, notamment pour l’armée U.S. durant plus de 70 ans entre 1914 et 1989. Ces contrats de défense ont donc très longtemps représenté une source importante de revenus pour la marque, qu’il s’agisse de montres de poche et de poignets, de chronomètres de marine mais aussi d’instruments de bord pour l’aviation.

Ce n’est qu’avec la chute du mur de Berlin, en 1989, que les commandes de l’armée US à Hamilton se sont écroulées (sans mauvais jeu de mots). La chute du mur signait la fin de la guerre froide, les tensions entre les U.S et la Russie s’apaisaient enfin et les dépenses militaires diminuaient de 90%. Fini les montres mécaniques…

Le dernier contrat d’Hamilton avec l’armée américaine date donc de 1988, ce qui n’a évidemment pas fait disparaître l’outil de production et le savoir faire de la marque. C’est là que le Génie de Nicolas G. Hayek est entré en jeu. Le papa du Swatch Group eu alors le nez fin, on pourrait même appeler cela une idée de génie.

Cette idée osée peut paraître évidente aujourd’hui à la vue du succès des “tool watches”, mais il n’en était rien il y a 30 ans : continuer à fabriquer les même montres militaires mais en les rendant accessibles au grand public. Le résultat : un succès toujours au rendez-vous.

Afin de commercialiser cette montre, il lui fallait désormais un nom, quelque chose de plus accrocheur et facile à retenir qu’une référence de cahier des charges de type MIL-W-463774D. Ce nom était tout trouvé et vient directement du surnom “Khaki” que lui avaient attribué les sodats U.S. à cause des bracelets en toile de couleur sable sur lesquels étaient montées les boîtes de dotation.

La Khaki 2017 est bien fidèle à son ancêtre, surtout dans cette version à remontage manuel dans une boîte de 38mm. Evidemment la boîte s’est agrandie un tout petit peu par rapport aux références Hamilton des années 40 et même de celles utilisées pendant la guerre du Vietnam, mais en 38mm, cela reste contenu, et même très souvent beaucoup plus agréable et polyvalent en terme de taille qu’une ouverture de 35mm. Good Job donc.

La boîte de cette Khaki Field Mechanical est entièrement micro-billée et rappelle donc dans une certaine mesure, par son aspect mat, les acier très ferrugineux utilisés pour la fabrication des montres militaires.

Sa construction reste similaire aux références d’origine, à savoir une construction en deux parties, carrure et fond de boîte, sans lunette. Nous somme également très heureux de voir conservé un fond de boîte plein, un fond transparent n’ayant bien sûr aucun sens sur une montre militaire.

Un cadran noir mat, ou olive drab selon les références, qui reprend également la configuration d’origine en y ajoutant une petite date à 3h. Les puristes n’apprécieront pas forcément, d’autres ne peuvent pas s’en passer, c’est une histoire de goût.

Les index de la minuterie ainsi que la police des graduations 24h se sont affinés mais l’on conserve les marqueurs triangulaires des heures et des 5min pour une excellente visibilité.

Le plexigls bombé s’est évidemment aplatit, époque oblige, pour être remplacé par un verre saphir plus dur et donc ayant une bien meilleure résistance aux rayures.

Côté mouvement cette montre au origines militaires est alimentée par un mouvement mécanique suisse à remontage manuel, le calibre ETA 2804-2. Un mouvement de 11 1/2 ”’ robuste et fiable qui bat la cadence au rythme de 28800 A/H. N’importe quel horloger saura l’entretenir et se procurer les pièces nécessaires si besoin. Si ce n’est pas le cas, changez d’horloger.

Voici donc une montre cohérente, historique et abordable. La continuité d’un vrai bout d’Histoire fabriqué par la compagnie à l’origine du design avec des composants de qualité. Une montre mécanique Swiss Made pour la modique somme de 385€. Je ne sais pas vous, mais je trouve que ça marque vraiment beaucoup de points.

Si l’on considère que l’ancêtre direct de cette Khaki Field Mechanical est né juste après la célèbre attaque de Pearl Harbor en décembre 1941, voici un design pour le moins iconique, toujours autant d’actualité plus de 75 ans après sa naissance. On ne peut qu’être qu’admiratif.

Petit détail pour tous ceux qui auraient apprécié le détail de la carte d’Indochine imprimé sur soie, c’est ce qu’on appelle une “escape map”, qui date de 1944 et qui provient d’un stock de l’armée britannique. Les espion s’en servaient pour s’échapper, une carte qui se dissimulait facilement dans un paquet de cigarette ou une ceinture et qui surtout ne faisait pas de bruit lorsqu’on la dépliait. La carte de James Bond avant l’arrivée d’Aston Martin.

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Montre vintage "Youngtimer" n ° 02: Rolex GMT Master 16753

Certains crieront haut et fort qu’une GMT Master quelle qu’elle soit ne peut être considérée comme youngtimer. Je prétends que si car nous ne parlons ici non pas d’une 6542 ni d’une 1675 patinée à souhait mais d’une GMT Master 16753 bien plus récente dans sa déclinaison or et acier que nombre d’amateurs avait largement délaissé. On se rend aujourd’hui compte d’une chose : que l’on assume pleinement le côté or et acier du bracelet oyster ou jubilé ou que l’on préfère limiter les touches de métal précieux à la lunette et couronne, c’est une vraie belle montre qui dégage chaleur et charme désuet pas encore revenu totalement au goût du jour. C’est indéniable, les années 80 et 90 reviennent en force ces dernières années, qu’il s’agisse du succès de la série Stranger Things, du retour du jean taille haute pour les femmes ou du port du sac “banane” pour les plus avant-gardistes d’entre nous. Les montres d’époque aux affichages LCD ou même LED pour les plus anciennes, ont donc naturellement le vent en poupe, qu’elles nous rappellent aux exploits de James Bond ou aux aventures des Goonies. Les montres à quartz Seiko à affichage digital auront donc généralement l’avantage.

Les montres de James Bond - Seiko Quartz ref. M354.5019Montres vintage : Les montres de James Bond - Seiko Quartz ref. 0674.5000Les montres de James Bond - Seiko Quartz ref. M354.5019.

L’icône de la résistance de l’horlogerie suisse face à l’attaque du quartz venu d’Asie : la Swatch dans sa première mouture et ses nombreuses déclinaisons colorées est de retour aux poignets et aujourd’hui une belle trouvaille pour qui décide de vider la boîte à trésor de sa chambre d’enfant. Une touche de couleur historique et à nouveau trendy à qui on ne donnait plus l’ombre d’une chance au début des années 2000. Lorsqu’on parle de montres des année 80, on ne peut oublier de mentionner Casio et sa gamme G-Shock, symboles de toute une génération et déjà sujet de collections chez de nombreux amateurs du monde entier. Si les modèles d’époque seront bien évidemment toujours plus légitimes et charmants, les modèles d’aujourd’hui gardent ces fonctions qu’on utilisera sûrement jamais vraiment et surtout le style de la montre dont rêvaient tout ceux qui on connu des émotions d’ados sur une planche de Skate bien avant l’arrivée de Nixon.

En espérant que cette première approche vous ai plu, n’hésitez surtout pas à nous dire quel est votre Youngtimer horloger dans les commentaires ci-dessous.

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Montres vintage : Les “Youngtimers” d’aujourd’hui et de demain

Lorsqu’on parle de montres vintage et de collections, il y a évidemment les grands classiques que tout le monde s’arrache et les créations plus récentes que l’on a parfois du mal à apprécier à leur juste valeur et pour lesquelles une époque à venir nous dira si ces pièces auront réussi à passer l’épreuve du temps.

Entre les deux, il y a ces montres qui ne sont pas encore vraiment vintage, mais qui ont déjà quelques dizaines d’années. Des montres marquées par une époque et souvent tombées un temps en mal d’amour qui ne sont pas loin de revenir sur le devant de la scène. A l’image de leurs homologues à 2 ou 4 roues que les allemands ont nommé “Youngtimers”, voici 5 montres que les plus jeunes ne détesteront certainement plus d’ici quelques temps, et qui en ramèneront d’autres à leurs meilleurs souvenirs…

Point de départ essentiel pour justifier ma sélection d’aujourd’hui : qu’est-ce qu’un “Youngtimer” ? La définition de ce terme apparu il y a moins d’une décennie sur les même terres allemandes qui ont vu naître de grandes automobiles n’est pas si clair que ça. De grands titres spécialisés en mécanique automobile se sont attelés à en donner leurs définitions et ces dernières varient grandement, autant au niveau des périodes concernées que des éléments caractéristiques qui lient ces automobiles. Qu’il s’agisse de la Honda NSX, BMW Z1 ou Polo Junior de 1987, on peut néanmoins s’accorder à dire, en recoupant ces diverses sources, que :

“Les youngtimers sont des voitures ayant été produites des années 1970 à 1990, trop récentes pour être considérées comme de collection par la FIVA et susciter l’admiration de tous. Parfois de faible valeur marchande, ces voitures sont moins recherchées pour leur histoire et performances que pour les souvenirs d’enfance et la nostalgie d’une époque révolue qu’elles représentent.”

Vous voyez où je veux en venir ? Le parallèle horloger est évident dans la mesure où les cotes marchandes de certaines pièces sont devenues délirantes et où toute une partie de la communauté des collectionneurs ne s’intéresse pas (encore ?) à des montres aussi récentes. Parlera t’on encore de youngtimers dans 20 ans ? Je ne sais pas. Seront-elles devenues montres de collection au sens premier du terme ou seront-elles à nouveau tombées en désuétude ? L’avenir nous le dira. Ce dont je suis persuadé aujourd’hui, c’est que les montres à venir feront forcément résonner la corde nostalgique de certains…

La naissance du quartz suisse avec un grand nom et un boîtier qui de loin peut faire penser à une montre japonaise de la même époque mais qui en s’approchant d’à peine plus près ressemble bien davantage à un mécanisme Jaeger-LeCoultre. Cette Omega Equinoxe dispose de finitions “belle horlogerie” et d’un look qui nous rappelle un temps où l’ajout d’une pile dans un mouvement était synonyme de technologie avancée. Nostalgie.

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Posted by A.Lange & Sohne Montre at 4:06 PM
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